Dans
la plupart des cas, le contrat « Madelin » est intéressant pour le
gérant de société qui fait financer sa retraite supplémentaire pas sa
propre entreprise. Mais quid du libéral dont les cotisations
« Madelin », rappelons-le, s’ajoutent en tant que charges sociales non
obligatoires à l’assiette des cotisations sociales dont une partie sert à
calculer le montant… de ses cotisations sociales ?
Le PERP, quant à lui,
destiné à tous (libéraux et salariés), suit le même principe que le Madelin
avec un plafond de déductibilité du PERP portant sur 8 % de la
rémunération brute (BNC + charge sociales), et donc moindre que celle du
« Madelin » dont le plafond est 10 % du BNC plus 15% du BNC sur la
fraction comprise entre 1 à 8 fois le PASS. Mais le PERP a deux avantages de
taille : d’une part, ses cotisations entrent en déduction de la
déclaration fiscale 2042 et non en « charges sociales » sur la
déclaration 2035, ce qui évite de faire gonfler les charges ;
d’autre part, à la différence du Madelin, le PERP permet de récupérer une part
de capital (20% pour tous et 100 % dans certains cas).
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